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jeudi 26 mars 2015

Randonnée dans les Pyrénées: ça sent le printemps... ou presque (jour 2)

Aujourd'hui, suite de notre petit périble. Si vous avez suivi l'histoire, (voir article précédent) nous sommes partis au petit matin de Saint Jean Pied de Port pour une deuxième journée de randonnée aux Crêtes d'Iparla depuis Bidarray.

J'aime beaucoup ce petit village situé à 155 m d'altitude. Lors de mes précédents passages sur le GR10 je l'ai toujours trouvé accueillant. C'est propre, très vert, il y a une belle église romane, un pont à quatre arches datant du 14em siècle, la possibilité d'y pratiquer des activités d'eau vive... Pour les randonneurs, vous pourrez y trouver des toilettes (gratuites) et des douches (payantes) publiques version grand luxe!

Pour notre randonnée du jour, nous commençons par chercher le fameux balisage rouge et blanc que nous trouvons finalement au niveau d'un petit carrefour après la mairie (en venant de l'église). Deux itinéraires s'offrent à nous: à droite la grotte du Saint-qui-sue et le col de Méhatché; à gauche les crêtes d'Iparla. La mairie nous ayant déconseillé le premier à cause des écobuages en cours, nous prenons alors à gauche.

Nous suivons la route pendant quelques minutes avant d'atteindre la ferme Urdabordia qui marque la fin du goudron et le début du sentier. Ce dernier, bien balisé, monte vers le sud, passe à côté d'une borde en ruine, s'aplanit un court instant avant d'atteindre le col de Pagalepoa à 455 m.

La vue est dégagée.
Après un arrêt minute pour admirer le paysage et prendre quelques photos, nous nous lançons à l'assaut de la deuxième partie du sentier qui monte directement jusqu'aux crêtes. Attention, cette partie très raide est à éviter en cas de mauvais temps car le chemin y est escarpé, étroit et la pente vertigineuse. C'est aussi à cet endroit que nous aperçevons les premiers vautours!

Bon visiblement ça grimpe!


Double balisage sur le GR10!




Arrivés au sommet des crêtes, une pause s'impose! Un petit coup d'oeil sur la vue qui n'est pas terrible. La météo annonçait un grand soleil... râté! Nous trouvons aussi les premières plaques de neige et un vent assez frais mais comme la pente est douce tout va bien!


Juste avant la pause déjeuner, nous aperçevons un groupe de vautours qui tournent en décrivant des cercles dans le ciel... on dirait qu'ils nous ont devancés pour le déjeuner! Nous choisissons les ruines d'une ancienne borde pour le pique-nique. Quelques mètres plus loin, se trouve une croix en pierre dont je n'ai pas réussi à lire l'inscription. Nous sommes à environ 822 mètres d'altitude et le temps se couvre de plus en plus... Décidemment!
Un couple de vautours patiente au bord du vide
Ambiance particulière dans le brouillard
Le sentier qui mène au Pic d'Iparla commence par redescendre avant de remonter dans les pierres. Nous avons un peu de mal à trouver le chemin car la neige est  plus épaisse et recouvre la plupart des marques. Finalement nous retrouvons le sentier et atteignons la croix en fer (si mes souvenirs sont bons elle est dédiée à un certain Jean-Baptiste) et la borne frontière numéro 90: nous sommes au col d'Iparla à 950 mètres.

Visiblement ça monte encore!
La vue est impressionnante malgré le temps
A cet endroit précis où débouche le couloir du col d'Iparla, nous sommes tout à coup enveloppés par le brouillard. Nous hésitons à monter jusqu'au Pic d'Iparla où la vue risque de ne vraiment pas en valoir la peine. L'heure avancée fait pencher la balance et nous décidons de faire demi-tour. Evidemment, la frustration est plus forte chez certains que chez d'autres mais comme dit la fameuse pub: "c'est l'jeu ma pauv' Lucette!".
Sur le chemin du retour nous croisons quelques pottoks qui visiblement ont l'habitude de s'intéresser aux sacs à dos des randonneurs et quelques vautours qui prennent leur envol.

A droite la végétation n'a pas encore repoussé.
A gauche l'écobuage des jours précédents a fait le ménage






Nous rejoignons Bidarray en prenant cette fois-ci le chemin des bergeries, beaucoup plus tranquille et plus agréable quand on a le vertige!


Cet article est également à classer dans la rubrique "Mes coins photos" car même si je n'ai pas vraiment eu le temps de faire de belles images, c'est une bonne adresse à garder sous le coude!! Pour les vautours, préparez le zoom!


vendredi 20 mars 2015

Randonnée dans les Pyrénées: ça sent le printemps... ou presque! (jour 1)


Quelques jours avant le printemps, nous avons profité d'une météo clémente pour partir à l'aventure dans les Pyrénées. Notre idée était de faire l'Autza depuis le col d'Ispéguy le premier jour, de dormir dans un beau gîte à Saint Jean Pied de Port et de faire les crêtes d'Iparla le lendemain.

La météo n'annonçait pas un grand soleil mais c'était toujours mieux que les semaines de pluie qui venaient enfin de se terminer!

Après avoir traversé le village de Saint Etienne de Baïgorry, direction le col d'Ispéguy situé à 672 mètres d'altitude. Première constatation: il neige (légèrement) à cette altitude alors que nous espérons monter jusqu'à 1306 mètres... heu... j'ai comme un doute.... Trop tard, on y est, on y reste! Les chaussures: ok, la veste: ok, les gants: ok, le bonnet: ok; le bâton: ok, le sac: ok.

Balisage rouge et blanc dans la forêt




Le sentier GR10 balisé en rouge et blanc commence par traverser une "gentille" forêt de hêtres un peu enchantée. La marche est agréable malgré le sol trempé et un peu de neige.
          



Un peu avant le col de Nékaitz la couche de neige devient plus épaisse
       
La montée dans le bois aurait été plus pratique avec des raquettes!         



           
Après la forêt, nous marchons à découvert sur un petit sentier où la neige est de plus en plus présente mais cela reste encore bien praticable (photo de gauche). Nous atteignons le col de Nékaitz puis celui d'Elhorriéta et bifurquons à droite vers le sud-ouest pour monter dans le bois... La pente est raide, le terrain très glissant mais après ce passage délicat le sentier s'améliore nettement. Un peu avant le plateau, la pente redevient raide et la couche de neige assez épaisse (photo 2) mais qu'est ce que c'est beau!!!

La couche de neige est impressionnante à proximité du somme de l'Autza!Vue dans la montée vers le sommet de l'Autza












Le temps se couvre petit à petit et le balisage rouge et blanc que nous suivons depuis le début s'arrête au niveau de ce plateau. 
Pour nous guider jusqu'au sommet de l'Autza nous devons suivre les cairns*... Petite question: où sont les cairns??? La réponse est sûrement sous la neige! 

Nous décidons alors de gravir la pente assez raide qui est en face de nous pour rejoindre ce qui nous semble être le sommet. De toute façon c'est le point le plus haut qui soit à proximité alors en avant! Heureusement, un randonneur qui est passé peu de temps avant nous a "balisé" le chemin et nous nous servons de ses traces pour l'ascension. Nous découvrons alors un concept inédit pour nous: faire des raquettes SANS raquettes. Youhou!

Arrivés au sommet, nous nous posons alors une question: est ce que nous sommes réellement au sommet?? La visibilité est très mauvaise, aucun cairn ni aucune dalle commémorative... Comme le temps se couvre de plus en plus nous décidons de redescendre... sur les fesses pour certains. Nous empruntons le même chemin qu'à l'aller pour regagner le parking du col d'Ispéguy.

Gîte Le Chemin vers l'Etoile à Saint Jean Pied de PortIntérieur du gîte de Saint Jean Pied de Port

Après cette journée bien remplie, nous passons la nuit dans un très beau gîte situé au 21 rue d'Espagne à Saint Jean Pied de Port (un des rares à être ouvert durant l'hiver!): http://www.pelerinage-saint-jacques-compostelle.com/fr/gite

* Cairn: amas artificiel de pierres pour marquer un lieu particulier comme le sommet d'une montagne, un col, la présence d'une grotte... Ils sont également souvent utilisés pour baliser un chemin.

jeudi 12 mars 2015

Cinq bonnes raisons d'imprimer vos photos


1- La panne "technique": parce que les méchants virus n'arrivent pas qu'en hiver; parce qu'on pense souvent trop tard à sauvegarder ses photos ailleurs que sur son pc ou parce qu'on ne pense jamais assez à la mort/disparition subite de son ordinateur.

Photos imprimées
2- Le "physique": parce qu'il est toujours agréable de regarder ses photos entre amis et de se remémorer les bons souvenirs (c'est quand même mieux que d'être un troupeau devant un écran d'ordinateur) ou de feuilleter son livre/album photo que vous pouvez personnaliser en y intégrant des souvenirs comme des billets d'avion, des tickets d'entrée...

3- Le coût: parce qu'aujourd'hui, que ce soit par internet (attention à la qualité parfois bancale) ou chez un photographe, les tirages numériques sont devenus financièrement très abordables! Attention cependant à ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre: à l'heure du numérique, la tendance est à la quantité mais toutes les photos n'en valent pas la peine!

4- La déco: parce que vous revenez de voyage/vacances/sortie avec une ou plusieurs photos dont vous êtes fan et que vous souhaitez la ou les accrocher dans votre intérieur. En plus de personnaliser votre décoration, vous attirerez les compliments! Ca marche aussi si vous voulez les exposer ou les offrir.

5- Le temps qui passe: parce que personne n'est infaillible et que le jour où vous direz à vos petits-enfants, à votre chat ou votre canari: "de mon temps on utilisait l'ordinateur avec une souris", vous serez peut-être heureux ou heureuse de les avoir faites imprimer!




vendredi 6 mars 2015

Mosaïcultures Internationales de Montréal 2017: changement de cap!

Contrairement à ce que j'avais annoncé dans un précédent article sur la prochaine édition de MIM en 2016 il semblerait qu'il y ait eu quelques changements. 

Premièrement le concours horticole aura finalement lieu en 2017 et non en 2016. Visiblement, le 150em anniversaire de la Confédération n'y est pas étrangère.

Deuxièmement, il semblerait que ce soit le sol québécois qui accueillera l'évènement. En effet, la ville de Gatineau, quatrième plus grosse ville du Québec, semble être l'heureuse élue mais pas seulement. La ville d'Ottawa, située en Ontario et capitale fédérale du Canada, serait elle aussi suceptible d'accueillir une partie des Mosaïcultures Internationales de Montréal.

Aucune demande officielle de financement n'a encore été déposée au gouvernement fédéral. Comme l'a expliqué Lise Cormier, directrice générale de l'évènement, de nombreuses choses restent encore à faire:
«Là, il faut préciser notre montage financier, le concept général, finaliser les plans d'aménagement, déterminer les paramètres encadrant le choix des oeuvres exposées, préciser l'animation sur le site, valider les budgets et la valeur des legs que nous laisserons à la région».

Malgré l'enthousiasme général, la décision ultime de valider ou non ce projet revient au gouvernement fédéral. Un dossier officiel doit lui être présenté en avril prochain et madame Lise Cormier s'attend à une confirmation d'Ottawa au plus tard à la fin de l'été... Alors, en attendant la bonne nouvelle, profitons du printemps!